Bonjour à tous! Je mesure, plus d’une semaine après la fin de ce deuxième module, particulièrement intense en voltage et en émotions, ce qui a été bougé en moi… L’image qui me vient vaut ce qu’elle vaut, mais je voyais un atome, avec ses petits électrons tourbillonnant autour du noyau! Et même avec la meilleure volonté et intention du monde, aucun électron ne peut changer d’orbite tout seul, ni le noyau faire des pieds et des mains pour qu’un électron le fasse: il faut un apport d’énergie extérieure, qui va mettre en mouvement la chorégraphie intime de l’atome. Je vois que c’est quelque chose comme cela qui s’est passé, et des perceptions et des ressentis en moi ont modifié leur course… Après le si beau moment de rencontre avec la femme dans sa partie sacrée, comme je l’avais dit, c’est « cela » que j’attendais depuis longtemps, et j’accepte aujourd’hui avec bonhomie mon niveau d’exigence! Pour le coup, sans que je ne fasse rien exprès, je vois que l’entièreté de mon regard sur la femme a changé. Il a été comme libéré de beaucoup de meurtrissures accumulées depuis des années, et qui tous ces derniers mois avaient pris des proportions effarantes… Petit clin d’œil de la vie: je me suis retrouvé à animer un groupe composé de dix femmes… et un homme! Et c’est là que j’ai vu que je voyais différemment. Et que donc je pouvais être différent aussi. Et c’est savoureux! C’est un « petit pas » que je n’attendais pas, et qui s’est fait tout seul! Plus qu’un petit pas, j’ai plutôt l’impression d’un saut quantique, d’où cette image d’électrons… Juste après le stage, j’étais allé au cinéma, avec au programme, autre clin d’œil de la vie, « Le cœur des hommes ». Je mesure aujourd’hui aussi combien le cœur de l’homme est vaste et rayonnant, et combien votre présence et cette fraternité intense vécue entre nous m’a permis de recontacter cela! Et combien votre cœur fraternel est vaste et rayonnant…. et le mien aussi! A tant être meurtri, je l’avais oublié. A tant minimiser les souffrances de jadis, pour ne pas m’y engloutir et pouvoir survivre, je l’avais oublié. Alors un autre petit pas se fait tout seul: je me trouve à revisiter les vieux épisodes de ma vie, les douloureux, que je connais bien… mais avec un ressenti tout à fait différent, et avec la reconnaissance toute simple que « Oui, j’ai eu mal ». Sans pour autant rentrer dans la complaisance… Oui, j’ai eu mal, à tel moment, à tel autre; Oui mon âme a été déchirée. Naissance loupée, abandon, viol, solitude glaciale de toutes les années d’enfance et d’adolescence, et les avanies de l’âge adulte… le catalogue est long. Et quelque chose me permet de dire: « Oui, tu as eu mal », et je m’accueille dans cela, sans m’effondrer… J’avais oublié que j’avais besoin d’être aimé. J’ai ainsi beaucoup de gratitude, pour la vie, qui vous a mis sur mon chemin, ainsi que cette aventure commune, pour vous tous, pour nos deux guides dans cet accompagnement vers nous mêmes avec cette infinie délicatesse… Voilà… Bien fraternellement.